L’air que nous respirons est essentiel à notre santé et à notre bien-être. Cependant, il est souvent difficile de savoir si cette qualité de l’air est bonne ou mauvaise. Dans cet article, nous allons vous donner des conseils pour connaître la qualité de l’air et vous protéger contre les polluants.
Sommaire :
- Se préoccuper autant de la qualité de l’air intérieur qu’extérieur
- Qu’est-ce qui joue sur la qualité de l’air de mon intérieur ?
- Comment mesurer la qualité de l’air intérieur ?
- Quelles sont les actions à mener pour améliorer la qualité de l’air de mon intérieur ?
- Pour conclure
- Recommandations de mesureurs Quaelis
Se préoccuper autant de la qualité de l’air intérieur qu’extérieur
De nos jours, on parle très largement de la pollution de l’air extérieur et de son impact sur notre environnement. En effet, cette pollution est très visible avec les gaz des pots d’échappement, l’accumulation des déchets plastiques ou encore les mauvaises conditions météorologiques créées par l’absence de pluie et de vent
Mais il est également important de pas négliger la qualité de l’air de notre intérieur, dans lequel nous passons l’essentiel de notre journée au quotidien. Il est d’ailleurs fréquent que l’air intérieur soit plus pollué que l’air extérieur (environ 5 fois plus) ! Or cette pollution est invisible à l’œil nu !
Qu’est-ce qui joue sur la qualité de l’air de mon intérieur ?
Les facteurs qui impactent la pollution intérieure de l’air sont nombreux. Les polluants issus de l’extérieur peuvent facilement entrer dans les bâtiments comme les particules fines, le Formaldéhyde ou même le Benzène.
Néanmoins, de nombreux produits/gestes de notre quotidien agissent également sur la qualité de l’air de notre intérieur. Les produits ménagers, les bougies odorantes, les huiles essentielles, les parfums, l’isolation, la poussière ou encore le mobilier concentrent de nombreux polluants responsables de soucis médicaux comme l’asthme, les allergies, les irritations des maux de tête, ou des problèmes de peau.
Les polluants existent sous forme solide, liquide ou gazeuse et évoluent dans l’air ambiant car ils sont très volatils. Ils sont très facilement inhalés et ont tendance à stagner en intérieur, puisque l’air s’y renouvelle beaucoup moins qu’en extérieur. Cette accumulation, le manque d’aération et de renouvellement de l’air ne font qu’augmenter le taux de pollution en intérieur.
Comment mesurer la qualité de l’air intérieur ?
Chez Orium, nous vous accompagnons pour mesurer la qualité de l’air intérieur grâce à nos mesureurs de la gamme QUAELIS. Avec ces derniers, vous êtes autonomes pour analyser en temps réel les taux des principaux polluants de l’intérieur comme :
• Le CO2 (Dioxyde de carbone)
• Les COV (Composés Organiques Volatils)
• Les particules fines
• Le Formaldéhyde
• Le Benzène
De plus, nos solutions sont munies de capteurs supplémentaires afin de mesurer la température ambiante et le taux d’humidité. Ces deux données sont importantes et étroitement liées à la pollution intérieure car un air froid et humide entraîne plus facilement des moisissures causant une augmentation de la pollution nocive à la santé.
Certains des capteurs multi polluants Orium sont également capables d’enregistrer ces mesures afin de les exporter sur un PC et ainsi suivre sur une longue période, l’évolution de la qualité de l’air dans une pièce/ un établissement. Cette fonctionnalité présente sur plusieurs des mesureurs QUAELIS est très utile pour les professionnels devant répondre aux contraintes du décret n° 2022-1690 du 27 décembre 2022 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public (crèches, établissements de loisirs, établissements scolaires…).
Quelles sont les actions à mener pour améliorer la qualité de l’air de mon intérieur ?
Il faut donc, avant tout, commencer par faire une analyse de la qualité de l’air dans chaque pièce d’un logement (salon, chambres) ou de l’établissement. Pour cela, placer un dispositif de surveillance de qualité de l’air à chaque endroit souhaité. Durant 1 semaine, laissez les capteurs analyser l’air.
Si vous observez une récurrence dans les types de polluants et des taux trop élevés alors, effectuez les gestes suivants :
– Pour le CO2 : A partir de 1000ppm, il faut aérer. Le but est de renouveler l’air le plus fréquemment possible, surtout si cette pièce est souvent occupée par un grand nombre de personnes (exemple : salle de réunion, salle de classe). Pour une aération efficace, veuillez lire le guide d’Orium en la matière.
– Pour les COV : A partir de 1.50mg/m3, il faut obligatoirement utiliser des produits de nettoyage, des peintures ou des vernis à faible teneur en COV tout en aérant régulièrement. Le but est de réduire l’utilisation de solvants organiques provenant de l’industrie pouvant libérer des COV.
– Pour les particules fines : A partir de 16µg/m3, Il faut impérativement aérer les pièces pour y renouveler l’air et procéder à un nettoyage avec un aspirateur équipé d’un filtre HEPA et un chiffon humide. Cela permet d’empêcher les particules fines de se déposer sur les surfaces et ainsi de s’accumuler dans l’air intérieur. Enfin, il est donc important de maintenir un taux d’humidité de 30 à 50% en utilisant un humidificateur ou un déshumidificateur si nécessaire.
– Pour le Formaldéhyde : A partir de 0.02mg/m3, évitez l’utilisation de produits tels que les produits de nettoyage chimiques, les pesticides, les peintures, les aérosols, les vernis et les colles qui peuvent émettre des particules fines dans l’air. Optez donc pour leur équivalent naturel. Il est intéressant de placer dans l’intérieur des pièces des plantes d’intérieur, comme le palmier nain ou la fougère de Boston pour absorber le Formaldéhyde présent dans l’air. Il est également possible d’utiliser des purificateurs d’air équipés de filtres HEPA qui piègent les particules de Formaldéhyde dans l’air.
– Pour le Benzène : A partir de 0.003mg/m3, il faut arrêter de fumer à l’intérieur car la fumée de cigarette contient du benzène, qui peut se concentrer dans l’air intérieur. Il est important également d’éviter les émissions provenant de votre voiture si vous avez un garage attaché à votre maison. Enfin, si vous utilisez des produits à base de pétrole, veillez à ce qu’ils soient stockés à l’écart de votre maison.
Une fois ces actions mises en place, reprenez la phase de mesures d’analyse de qualité de l’air via des mesureurs dédiés. Laissez de nouveau 1 semaine les capteurs de qualité de l’air intérieur fonctionner. Les taux devront être inférieurs suites aux actions correctives. Si cela n’est pas le cas, alors il se peut que la pollution vienne de l’extérieur ou via des éléments que vous ne pouvez pas changer (meubles, sols… etc). Vous pourrez alors nous appeler gratuitement au 02 52 56 50 22. Notre équipe d’experts fera tout son possible pour vous aider dans vos recherches.
Pour conclure
En conclusion, connaître la qualité de l’air de son intérieur est aujourd’hui primordial afin d’agir sur celui-ci. Une mauvaise qualité de l’air peut entraîner sur l’Homme des effets néfastes sur sa santé (maux de tête, nausées, fatigue, difficultés respiratoires, vertiges…), sur sa qualité du sommeil, sur son bien-être, ou même sur l’absentéisme et sur la productivité dans le cadre professionnel.
Ne laissez pas la pollution intérieure détériorer votre qualité de vie et optez pour les mesureurs multi-polluants d’Orium !