La pollution de l’air, responsable de plusieurs dizaines de milliers de cas d’asthme chaque année, d’après Santé Publique, dans les écoles primaires. Santé Publique a publié le 30 janvier dernier, les résultats de la première évaluation quantitative des impacts sur la santé (EQIS) de la pollution de l’air dans les écoles élémentaires. Les EQIS (Etudes Quantitatives d’Impact Sanitaires) sont des outils permettant d’évaluer quantitativement l’impact des pollutions environnementales sur la santé et également d’évaluer les bénéfices sanitaires de scénarios visant à améliorer la qualité des milieux.
Sommaire :
- Conclusion des EQIS
- Conséquences d’une mauvaise qualité de l’air
- Des actions à renforcer
- Comment contrôler la QAI des salles de classe ?
- Recommandations
Conclusion des EQIS
Ces travaux, inédits, permettent d’estimer que plusieurs dizaines de milliers de cas d’asthme chez les enfants de 6 à 11 ans seraient évitables chaque année en France, via une réduction des expositions au Formaldéhyde et aux moisissures dans les salles de classe. Ces travaux mettent également en valeur l’intérêt de poursuivre et de renforcer les actions d’amélioration de la qualité de l’air au sein des salles de classe, que ce soit en réduisant les sources d’exposition mais aussi par l’amélioration du renouvellement de l’air des salles de classe.
La qualité de l’air, un véritable enjeu sanitaire, qui doit être davantage considéré.
L’intégration des critères sanitaires et environnementaux dans le choix des matériaux, meubles ou fournitures scolaires utilisés dans les salles de classe, peuvent limiter l’exposition au Formaldéhyde ou à d’autres composés organiques volatils. L’entretien des systèmes de ventilation et l’aménagement des salles de classe peuvent aussi jouer un rôle. Par ailleurs, l’étude montre une nouvelle fois l’intérêt sur un plan sanitaire d’aérer les salles de classe pour diminuer l’exposition aux polluants de l’air intérieur, geste qui avait été également rappelé comme essentiel en milieu scolaire lors de l’épidémie de COVID.
Conséquences d’une mauvaise qualité de l’air
D’après Isabella Annesi Maesano, directrice de recherche à l’INSERM, l’exposition à ces polluants peut avoir des conséquences sanitaires sur le long terme et fragiliser les voies aériennes des enfants de manière irréversible.
L’un des risques majeurs est l’apparition d’asthme (toux, sifflements, respiration compliquée…) qui peut être lié chez l’enfant à une réaction allergique ou à une irritation en réaction allergique ou à une irritation en réaction à une exposition à des produits.
« L’exposition au Formaldéhyde et aux moisissures peut dérégler la perméabilité des muqueuses du système respiratoire, ce qui les rend plus sensibles à la pénétration des virus dans l’organisme et aux cancers » Isabelle Annesi-Maesano
Des actions à renforcer
Des actions favorisant une meilleure qualité de l’air intérieur permettraient, d’après cette EQIS, d’éviter chaque année plusieurs milliers de cas d’asthme chez les enfants de 6 à 11 ans.
Les actions préconisées sont :
- la réduction des expositions au Formaldéhyde et aux moisissures dans les salles de classe
- l’amélioration des concentrations en Formaldéhyde liée à un meilleur renouvellement de l’air des salles de classe
Ces résultats confirment l’intérêt de poursuivre les actions d’amélioration de la QAI des salles de classe et de maintenir les gestes d’aération/ventilation au-delà de la crise sanitaire.
Rappel des Décrets en vigueur :
Rappel du Décret n°2015-1000 du 17 août 2015, spécifiant la surveillance obligatoire de la qualité de l’air intérieur dans les ERP, ainsi que leurs échéances.
Les ERP concernées et les échéances :
- Depuis Janvier 2018 : les crèches, les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans, les écoles maternelles et les écoles élémentaires
- Depuis Janvier 2020 : les accueils de loisirs et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du premier et du second degré
- Depuis Janvier 2023 : pour tous les autres établissements… (établissements hospitaliers, sociaux ou médicaux sociaux…)
Comment contrôler la QAI des salles de classe ?
Des appareils « les mesureurs de qualité de l’air intérieur » sont une solution très simple et rapide à mettre en œuvre afin de connaître à tout instant la qualité de l’air respirée par les enfants et leurs enseignants. Faciles à installer, pédagogiques pour les enfants avec leurs codes couleur et la présence de smileys plus ou moins satisfaits, ils permettent aux enfants et à leurs encadrants d’adopter les bons gestes en cas de mauvaise qualité de l’air. Le premier geste, accessible à tous, est l’aération de la pièce. Souvent ce geste permet de réduire rapidement et efficacement les mauvaises concentrations de polluants.
Orium avec ces mesureurs QUAELIS accompagnent les établissements scolaires dans le contrôle de la qualité de l’air.
Recommandations de mesureurs QUAELIS pour les écoles
Sources Santé Publique – Publications du 30/01/2024